Toi et moi...

Toi et moi


Ecrire ce poême
Décrire mes sentiments
Pour moi est un vrai dilemme
Je vais essayer en prenant mon temps

Lors de nos missives
Tu n’étais qu’un inconnu
Mais nos lettres ont été de moins en moins évasives
Et je t’ai reconnu

Progressivement tu t’es infiltré dans mon cœur
Laissant mes pensées te rejoindre sans cesse
Tout au long de mes heures
Et ne penser qu’à ta tendresse

Tu m’as accompagné dans ma solitude
M’accompagnant de tes écrits
Avec comme seule certitude
Que tu étais l’homme de ma vie

A Marseille, nos regards se sont croisés
Devant tous le monde tu m’as invité
Nos mots nous ont enchantés
Et à la plage nous nous sommes embrassés

Notre couple est rempli de plein de bonne chose
Sentiment, confiance, respect,
Sans oublier amour à forte dose
Adoration de l’être aimé

Aujourd’hui nous sommes sur la route
Toi, contre moi marchant à coté
Toujours à l’écoute
Pour ne pas s’oublier

Notre amour est honorable et sera durable
Et non pas comme beaucoup éphémère
En aucun cas je ne me sens coupable
Et à cet amour je ne veux pas de barrières

L’Absence

Courte ou longue absence
Cela revient au même
Chaque moment sans toi
Est vide, sans joie et sans bonheur

Absence cruelle,
Qui nous serre le cœur
Qui nous foudroie sur place
Et nous plonge dans un état de manque

Manque de toi
De nous
Manque d’avenir
De projet

Je ne survis que pour te revoir
Revoir tes mains sur moi
Ton regard rivé au miens
Ta voix chaude et grave
Me réchauffant et réinsufflant la vie en moi

Dure absence,
Que faire?
Comment attendre?
Comment survivre?

Je n’ai pas la réponse
Refusant d’y penser
Voulant revenir vers le passé
Ou vers le futur
Lorsque tu seras auprès de moi

Folie et raison

Ce matin je me suis réveillée toute secouée
Ma nuit avait été envahie par la folie
Loin de tout repère, mon esprit à vagabondé
A ce moment là, j’étais toute démunie

Ou était ma raison, ma conscience
Le corps relâché, elle s’était endormie
Rien n’avait de sens et tout était déviance
Elle avait pris son nid au milieu de mes nuits

Elle avait profité de mon inconscience
Pour me faire vivre la déraison
Pour m’amener aux portes de la déchéance
Et pour me perdre dans cette perversion


Mais au réveil, est revenue l’appréhension
La normalité à repris ses droits
Entourée de toutes les questions
Et m’amenant le plus grand désarroi

Je veux oublier, ces impures pensées
Pour seule solution les lois et la foi
Pour rester dans la normalité
Pour ne pas vivre, au grand jour cet émoi

Toute la journée, j’éviterais d’y penser
Mais la nuit tout recommencera
Car cela je ne peux le maitriser
La folie s’emparera de moi

Gris

Gris, mélange de couleur unissant du blanc et du noir
Ajoutez une pointe de vert, de rouge , de bleu
Couleur symbolisant le désespoir
Ou se reconnaissent les cœurs malheureux

Pourtant tant de choses de cette couleur, attirent mon œil
Tant de choses qui dans la nature rend les gens heureux
Une pierre, un chemin, des nuages qui cachent le soleil
Pourquoi n’en voyons nous que l’affreux?

Viennent dans la pensée la solitude, la tristesse
Encore des sentiments fort et désastreux
Comme le désarroi et l’ivresse
Tout cela qui rend malheureux

Le gris montre notre faiblesse
Mais ou est donc notre chemin
Nos gestes sont emprunt de morbidesse
Et la lumière semble bien loin

Je préfère voir le gris à la manière des anciens
Le gris de la fumée de l’encens, s’échappant doucement
Qui s’élève toujours plus haut, toujours plus loin
Transportant avec elle les prières vers le firmament